I-Les étapes de vols
Il existe trois étapes de vols fondamentales qui sont communes aux oiseaux et aux avions: le décollage, le vol en lui-même et l'atterrissage.Néanmoins,celle de l'avion est différente de celle de l'oiseau. Étudions ces différences.
Commençons par l'avion. Pour décoller celui-ci a besoin d'une longueur de piste suffisamment longue pour lui permettre d'atteindre la vitesse permettant de générer de la portance et s'envoler. Cependant d'autres facteurs doivent être pris en compte comme par exemple la direction du vent ou encore la densité de l'air.
Le décollage se fait le bec vers le ciel et les volets ouverts. Les propulseurs sont mis en marche afin d'atteindre une vitesse environnant les 700 km/h. Lorsque l'avion est contraint de voler sur de courtes distances, il utilise des turbopropulseurs ainsi qu'éventuellement deux ou quatre réacteurs. Cette action permet d 'économiser du carburant mais nécessite de voler à une plus basse altitude que les avions dits "longs-courriers" et à une vitesse inférieure. Lors des vols sur de plus longues distances, on privilégie les réacteurs consommant plus mais permettant d'atteindre une vitesse de 900 km/h en moyenne lors du vol. Il existe un plafond aérien limité à 30000 pieds (1 pied=35 cm) (1 flight levels=100 pieds) que les avions ne doivent pas dépasser. En général, les avions volent entre 10000 et 12000 pieds . Pendant l’atterrissage plusieurs facteurs rentrent en compte comme le vent, la pluie. Comme pour le décollage, l'avion doit être orienté bec vers le ciel, volets ouverts et il faut une piste d'atterrissage suffisamment longue pour que l'avion ait le temps de freiner.
Les oiseaux, quant à eux, prennent en compte la densité de l'air, la nature de la piste de décollage (béton, terre, sable etc...) , le sens du vent mais aussi leur morphologie.
En effet, tout comme l'avion, l'oiseau a besoin de prendre de l’élan sur une distance qui varie selon sa morphologie, avec les ailes tendues et le bec vers le ciel. Il est parfois contraint d'adapter la longueur nécessaire au décollage en fonction de la nature de la piste.
L'oiseau est plus performant que n’importe quelle invention humaine. Il est capable de battre des ailes pour créer une dépression sous celles-ci, ce qui va lui permettre de voler. Il va dépenser beaucoup d’énergie car ses battements d’ailes sont très rapides (environ 240 par minute) et vont donc le fatiguer rapidement. Cependant, il peut économiser ses forces en volant à haute altitude et en planant.
En altitude chaque oiseau va utiliser un type de vol spécifique.
Par exemple , de grands oiseaux comme les albatros peuvent voler de longues heures sans battre des ailes grâce à leur vol plané. Ils se laissent porter dans les airs grâce à leurs ailes extrêmement longues et fines tout en utilisant les courants aériens.
On observe également que la majorité des oiseaux utilise le vol battu. Pendant ce vol, l'oiseau bat des ailes de manière constante. Les mouvements de l'air le propulsent vers le haut et vers l'avant.
Nous relèverons, pour finir un dernier vol d'oiseaux couramment observé, le vol stationnaire. Au cours de ce vol, l’oiseau adapte le battement de ses ailes en fonction des vents frontaux. Ce dernier vol est très spécifique. En général, l'oiseau devra battre suffisamment des ailes pour pouvoir rester en altitude tout en exerçant une force contraire au vent provenant face à lui. Cependant certains oiseaux, comme les colibris, peuvent effectuer naturellement des vols stationnaires en toutes circonstances.
Enfin, pour se poser, contrairement aux avions, l'oiseau atterrit verticalement par rapport au sol et bat des ailes fortement pour diminuer sa vitesse au maximum, le bec est alors pointé vers le sol et les ailes tendues. On peut donc dire que l'oiseau s'adapte en fonction de ses limites.
En conclusion, l'oiseau et l'avion ont en commun les trois phases fondamentales du vol, même s'il existe des différences. Et les nouvelles techniques mises en place pour améliorer l'avion ne rivalisent toujours pas face aux incroyables dons des oiseaux malgré les efforts des chercheurs de ce côté-là.
Afin de lire la suite de nos recherches veuillez vous référer à :